Un Méthaniseur à l'HUISSERIE?
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Un projet privé qui va tous nous impacter
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LOCALISATION
POURQUOI A L'HUISSERIE ?
Moindre coût pour les porteurs de projet
- terrain privé d'une des exploitations
- raccordement de gaz à proximité
INCONVÉNIENTS POUR LA COMMUNE
- proximité du bourg (moins de 1km de certains quartiers)
- chemin de randonnée répertorié
- base de loisirs avec étangs très proche
- premières habitations à 140 m
COMMENTAIRES
Les habitants de l'Huisserie doivent-ils être les victimes d'un projet privé dont l'objectif est une construction à moindre coût pour des profits particuliers ?
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SUR LE PLAN ENVIRONNEMENTAL ET ÉCOLOGIQUE
----) Pollution par le trafic des camions (30 passages par jour)
- rejets de gaz industriels nocifs (contamination aérienne)
- risque d'explosion accidentelle
- risque pour la santé (asthme, irritations...)
----) Terrain en descente vers la Mayenne (étangs, ruisseaux, sources puits)
Pollution des eaux
----) Développement bactérien imprévisible (transmissions contaminantes par les animaux – effet cocktail)
----) Pas de certitude sur l'innocuité des digestats (stockés, transportés et épandus)
----) Risques pour la flore et la faune
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Qu'en est-il du principe de précaution inscrit dans la constitution et dont les autorités sont garantes devant les citoyens.
N'oublions pas..... le sang contaminé, la vache folle, le médiator.
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La méthanisation en est encore à un stade expérimental.
La production de biogaz n'a pas fait l'objet d'études aussi approfondies (que celle des agrocarburants) sur ses performances énergétiques et son impact sur les émissions à effet de serre.
Référence: Colloque EELV du 15 juin 2013
RENNES
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L'exposition chronique aux divers composés du biogaz n'a donc pas encore été étudiée.
Les résultats montrent une association chez les enfants de moins de 18 ans entre visite hospitalière pour asthme et pics de concentration d'hydrogène sulfuré les jours précédents la visite.
En l'état actuel des connaissances, l'impact des odeurs ne peut être pris en compte dans l'évaluation quantitative des risques sanitaires.
L'application de la méthode d'évaluation des risques microbiologiques proposée par INERIS n'est aujourd'hui pas réalisable.
Ref: DRA-07-88414-10586B
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Du fait d'un manque d'études s'intéressant à la relation entre les caractéristiques des intrants et des digestats qui en découlent, il n'est pas possible de prévoir correctement les caractéristiques agronomiques et sanitaires de ces digestats.
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La réalisation de bilans des digestats serait nécessaire pour déterminer si la substitution des engrais minéraux par les digestats est rentable.
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Ref: https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/79519_qualite_digestat_rf_octobre_2011.pdf
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Il y a un manque de données pour les émissions de protoxyde d'azote (N2O) et d'ammoniac (NH3).
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Les principales incertitudes portent sur les émissions situées en aval du digesteur, c'est-à-dire lors de l'épandage du digestat. En effet, des changements importants d'émissions (notamment N2O et NH3) peuvent être occasionnés par rapport à un scénario de référence sans méthanisation car la matière organique modifiée suite à l'étape de méthanisation (digestat méthanisé) a acquis des caractéristiques physico-chimiques différentes.
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Les émissions non maîtrisées de méthane (CH4) lors du stockage des substrats jusqu'au stockage des digestats sont décrites par la littérature mais ne font pas l'objet d'un consensus scientifique (des incertitudes demeurent et les ordres de grandeur font débat). De la même manière, il manque des données quantifiées concernant les émissions de COVNM (composé organique volatil non organique).
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Les critères et valeurs de référence proposés pour les contaminants chimiques et biologiques susceptibles d'être présents dans les lisiers méthanisés ne sont pas considérés comme satisfaisants.
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Ref: avis de l'agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail saisine n°2014-SA-00664
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Les épandages de Mafort (digestat) contribuent aux émissions de gaz à effet de serre sans que l'on sache à ce jour en mesurer l'impact réel sur le dérèglement climatique. Trois gaz à effet de serre sont en cause; le protoxyde d'azote (N2O), le méthane (CH4) et le gaz carbonique. De plus, les épandages sont mis en cause lors des épisodes de pollution de l'air dus aux particules.
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Les données identifiées dans la littérature sur les émissions directes ne font pas consensus. C’est le cas, par exemple, des émissions non maîtrisées de méthane (CH4) pour lesquelles les ordres de grandeur font débat, ainsi que des émissions d’ammoniac (NH3) et de protoxyde d’azote (N2O) dont le nombre de données disponibles reste encore assez faible.
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Les principales interrogations se situent en aval du digesteur, c’est-à-dire sur le stockage et la valorisation du digestat.
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Ref: Etat des connaissances des impacts sur la qualité de l'air et des émissions de gaz à effet de serredes installations de valorisation ou de production de méthane.
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IMPACT ÉCONOMIQUE
Un méthaniseur agricole a un rendement faible et n'est rentable que par les subventions
- 15 % subventionnés pour l'étude de faisabilité et la construction
- prime au fonctionnement
- achat du gaz plus cher que sur le marché mondial
- dispense de taxe foncière des entreprises
------) Nécessité du réaménagement de tout l'accès routier
- élargissement du chemin de Bonne (important trafic de camions toute l' année)
- création d'une voie douce
A la charge de qui ?
... et qui paiera l'entretien ?
Désavantages pour l'Huisserie
- pas de retombées économiques pour l'Huisserie
- image dégradée
- paysage défiguré
- perte d'attractivité
- baisse de la valeur immobilière
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LES DÉRIVES POSSIBLES
Qui contrôle le contenu des camions alimentant le méthaniseur ?
Qui contrôle le fonctionnement des installations ?
S'agit-il d'un auto-contrôle ou d'un contrôle régulier par un organisme indépendant ?
----) Utilisation de cultures intermédiaires (CIVE) pour remédier aux manques de fumier/lisier quand les apports sont moins importants
----) Ces cultures prendraient alors la place de cultures alimentaires.
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L'utilisation de ce type de culture (CIVE) soulève beaucoup d'interrogations que ce soit d'un point de vue éthique de par son utilisation en tant que déchet, ceci allant à l'encontre de la fonction première d'une culture, qui est de nourrir les animaux et l'homme ou d'un point de vue technique avec un bilan effet de serre encore mal connu (étude ADEME actuellement en cours de réalisation).
Son utilisation doit donc être évitée pour les raisons citées précédemment car, d'une manière générale, il est préférable de ne pas créer le gisement de déchets pouvant engendrer certains excès.
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réf: Rapport potentiel méthanisable en Mayenne
Quels risques possibles, en cas de vandalisme sur cette usine à gaz ?
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INCIDENCES SUR LE CADRE DE VIE
----) Pollution visuelle : dégradation du paysage, fonctionnement d'une usine à gaz à la campagne
----) Pollution sonore : bruit d'usine, manoeuvres de camions
----) Pollution olfactive : rejets gazeux H2S et échappements des camions
----) Développement de nuisibles : mouches et divers
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ACCIDENTS ET RISQUES DE LA METHANISATION
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Sur 15 ans, un méthaniseur a presque un risque sur deux d'avoir un accident.
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ref: DRA 12-117442-01013A
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Le biogaz contient une forte proportion de gaz combustible, de méthane et un gaz inerte.
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Une fuite sur une canalisation de méthane peut conduire à un feu torche en cas d'inflammation immédiate.
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En cas d'inflammation retardée, une explosion du nuage de gaz formé est possible.
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L'énergie minimale d'inflammation du biogaz n'a pu être mesurée. Elle est nécessairement supérieure à celle du méthane, à cause de la présence du CO2 et de la vapeur d'eau, mais reste vraisemblablement suffisamment faible pour ne pas écarter des sources d'inflammation faibles telles que des étincelles d'origine électrostatiques.
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Les six phénomènes dangereux sont:
- vapour cloud (VCE) (explosion del'ATEX)
- dispersion toxique
- pollution des sols
- unconfined vapour cloud (UVCE)
- surpression interne
- feu torche
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Risques liés au biogaz dans l'air: les résultats montrent une association chez les enfants de moins de 18 ans entre visite hospitalière d'urgence pour asthme et pics de concentration d'hydrogène sulfuré les jours précédents la visite.
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Risques liés à la combustion du biogaz: la caractérisation de 6 biogaz laissent prévoir des teneurs en HCl, HF et SO dans les effluents issus de la valorisation des biogaz par combustion
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Nuisances olfactives: De nombreux composés chimiques susceptibles d'être contenus dans le biogaz brut comportent un caractère odorant marqué [...] dérivés soufrés tels que hydrogène sulfuré, mercaptans, terpènes, amines et ammoniac, aldéhydes et cétones, alcools et esters... La nuisance olfactive constitue une gène pour l'individu. De même que pour le bruit, la gêne peut induire des comportements de stress, d'agressivité, de fatigue...
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Les dysfonctionnements provoquant l'arrêt du moteur et l'envoi du biogaz à la torchère peuvent être à l'origine de l'émission vers l'atmosphère de composés malodorants. Il importe donc de limiter les délais d'intervention au maximum lors de ces dysfonctionnements.
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Risque biologique: l'analyse révèle une très grande diversité "d'espèces" (208). Parmi ces espèces, certaines sont totalement inconnues. On retrouve des bactéries sulfato-réductrices pouvant potentiellement conduire à des problèmes de bio-corrosion des réseaux.
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ref: Etude des risques liés à l'exploitation des méthaniseurs agricoles (INERIS)
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A propos des digestats
Les critères des valeurs de référence proposés pour les contaminants chimiques et biologiques ne sont pas considérés comme satisfaisants. Les flux en éléments traces métalliques et en composés traces organiques, ainsi que les indicateurs de traitement E Coli et entérocoques controlant le caractère hygiénisant des procédés de digestion anaérobie, séchage et compostage devront être vérifiés.
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Les Mafor (digestat) sont susceptibles de contenir des éléments dits "contaminants" dont la dispersion sur les parcelles agricoles lors de l'épandage présentent certains risques de perturbation du milieu et de pollution de ses produits d'exploitation... sur l’environnement et en particulier, l'eau, le sol, la flore et la faune sauvages... la santé animale...la santé humaine.
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